Le pôle judiciaire antiterroriste tunisien est passé à l’action dans le cadre de l’enquête sur l’élimination de trois terroristes dans la région frontalière de Kasserine fin décembre. Cette opération, menée conjointement par l’armée et la garde nationale dans les montagnes à la frontière algérienne, avait permis la saisie d’armes et d’objets compromettants.
À la suite de cela, pas moins de 11 individus soupçonnés d’avoir été en contact avec les terroristes neutralisés ont été appréhendés. Ce lundi 15 janvier, 7 d’entre eux ont été écroués sur décision du juge d’instruction du pôle antiterroriste, qui a émis des mandats de dépôt.
Les investigations se poursuivent désormais pour déterminer précisément le degré d’implication des suspects, originaires de Kasserine et ses environs selon la radio Mosaïque FM. L’objectif est notamment de déterminer s’ils ont joué un rôle dans le soutien logistique apporté aux trois terroristes ex-membres d’une organisation extrémiste.
Bien que l’étau se resserre sur les groupuscules extrémistes, cette nouvelle rafle démontre que la menace perdure dans l’ouest tunisien. Une zone instable depuis de nombreuses années en raison de la contrebande et des infiltrations jihadistes en provenance de Libye notamment.
La Rédaction