Le militant El Bachir Beghdad Belhadj a été condamné mercredi par la cour d’Alger à deux ans de prison ferme, une peine réduite par rapport à la précédente condamnation.
Lors du procès en appel le 12 juin dernier, le parquet avait requis l’aggravation de la peine initiale de 5 ans de prison prononcée par le tribunal correctionnel de Dar El Beida à Alger. M. Belhadj était poursuivi sur la base de l’article 95 bis du code pénal algérien.
Le militant fait l’objet de plusieurs dossiers judiciaires depuis plusieurs années. En août 2023, il avait été transféré de la prison de Mascara à celle d’El Harrach à Alger, où il était déjà en détention provisoire depuis le 13 juin 2023 dans une autre affaire.
Le 13 juin 2023, le juge d’instruction de Mascara avait ordonné son incarcération et placé son frère sous contrôle judiciaire.
En mars 2023, Belhadj avait été condamné par le tribunal de Mascara à 6 mois de prison ferme et 50 000 dinars d’amende. Plus tôt dans l’année, il avait reçu notification d’une condamnation par contumace à 1 an de prison et 100 000 dinars d’amende, contre laquelle il avait fait opposition.
Auparavant, le militant avait bénéficié de deux grâces présidentielles, en février 2021 et avril 2022, après des périodes d’emprisonnement.
La Rédaction