Dans une démarche empreinte d’une conviction inébranlable, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a manifesté sa ferme détermination à soumettre la reconnaissance de l’État palestinien au Parlement d’ici 2027, marquant ainsi la fin de son mandat.
Cette décision audacieuse s’inscrit dans la cohérence de la politique étrangère espagnole, résolument favorable à la cause palestinienne et condamnant avec véhémence l’invasion de Gaza par Israël.
Depuis l’incursion des forces armées israéliennes dans la bande de Gaza, Pedro Sánchez n’a eu de cesse de réclamer impérativement le respect du droit international dans ce territoire meurtri. Avec une constance inflexible, il n’a cessé d’exhorter l’État hébreu à se conformer aux traités internationaux, rappelant inlassablement que “l’attaque du Hamas du 7 octobre ne saurait en aucun cas justifier les dizaines de milliers de victimes palestiniennes, dont une part considérable de civils, causées par l’État juif”.
Imbu de cette logique inaliénable, le leader socialiste espagnol est convaincu que la seule issue permettant d’endiguer ce conflit sanglant réside dans la création de deux États distincts, impliquant inévitablement la reconnaissance formelle de l’État palestinien. Bien que la chambre basse du Parlement à Madrid, alors dominée par la droite, ait déjà émis un vote en ce sens en 2014, celui-ci est resté lettre morte.
“Nous agirons par conviction morale, car c’est une cause juste, mais aussi parce que c’est la seule voie permettant à Israël et à la Palestine de coexister dans la paix et la sécurité”, a expliqué Pedro Sánchez, exprimant ainsi la quintessence de sa détermination. Si le Premier ministre espagnol avait déjà exprimé son vœu de reconnaître un État palestinien, il n’avait jusqu’alors jamais précisé d’échéance temporelle. Cette fois, fort du soutien de leurs alliés de gauche de Sumar, résolument propalestiniens, les socialistes au pouvoir semblent déterminés à concrétiser cette volonté. D’ailleurs, celle-ci sera officialisée lors du prochain Conseil des ministres. Il reste à voir si Pedro Sánchez saura convaincre ses partenaires européens de l’impérieuse nécessité de cette reconnaissance.