À chaque fois qu’une catastrophe naturelle frappe le pays d’Allah Ghaleb, on met tout sur le dos de Dieu. Le pauvre, il doit souffrir de ces êtres qu’il a lui-même créés.
Quand les crues emportent tout sur leur passage, tu n’entends que : Allah Ghaleb, men yif hakda wela ktar, mektoub (il vaut mieux cela que pire, c’est le destin). Ce langage est tenu et par les citoyens et par les responsables, du simple planton d’une mairie au Premier ministre. Les islamo-salafo-baatistes saisissent toujours ces occasions pour nous faire croire que c’est une punition divine, car nous dévions de sa voie sacrée, et que nous ne pratiquons plus avec ferveur notre religion, et nous sommes des koffars (mécréant) et des mounafiquines (hypocrites). Ils nous incitent à revenir au droit chemin et à commencer à prier, car l’apocalypse et pour bientôt, sinon nous serons les bûchers de l’enfer.
Si vous essayez de les raisonner en leur expliquant que les catastrophes naturelles arrivent partout dans le monde, mais il faut retrousser les manches pour travailler sérieusement afin de remédier à nos soucis quotidiens (l’entretien des routes et les différents réseaux, d’eau, d’électricité, de gaz, des eaux usées ainsi que la construction des logements dans les normes), ils vous désignent à la vindicte populaire comme étant l’ennemi de Dieu, l’ennemi juré, à éliminer.