Comité national pour la défense des droits des chômeurs « CNDDC »
Bureau d’Ouargla
Communiqué
Dans un événement grave et inattendu de la part du régime et dans le cadre d’une campagne organisée par ses agents et ses institutions contre des militants pacifiques pour des causes sociales. Et pour réprimer toute voix et toute tentative de se libérer de l’injustice et de la tyrannie, aujourd’hui le coordonnateur national du Comité national de défense des droits des chômeurs CNDDC NAWFEL CHEKAOUI s’est présenté devant le tribunal d’Ain el-Baïda pour des accusations imaginaires et faussetés, et avec un dossier vide, il est uniquement coupable parce qu’il milite pour les droits des chômeurs et des classes réprimés. Le procureur du tribunal a requis cinq ans de prison ferme et une amende d’un demi-milliard de centimes (cinq cent millions) !!!!!
Cet incident s’ajoute aux poursuites d’hier à l’encontre de l’ancien coordinateur du comité Bel Abbes Tahar par 3 voitures à leurs bord 6 inconnus, s’est avéré être des éléments de la police politique aux tâches immorales, Bel Abbes Tahar s’est réfugié auprès de la police judiciaire du SANIA Wilaya d’ORAN, ces derniers n’ont rien pu faire. Cet événement s’ajoute aux poursuites et intimidations à l’encontre des militants du comite à travers le pays depuis plusieurs années par les mêmes services. Ces violations reposent sur l’intention de cibler directement les militants afin de les liquider physiquement.
En conséquence, la Comité national pour la défense des droits des chômeurs (les défavorisés de ce pays) condamne ces pratiques de la dictature fasciste et demande :
– l’annulation de toutes les poursuites judiciaires engagées contre des militants, y compris le coordinateur national NAWFEL CHEKAOUI à Ain el-Baïda wilaya D’OUM EL BOUAGHI.
– la Comité national pour la défense des droits des chômeurs rappel le gouvernement qu’elle est responsable des agissements illégaux et des intimidations des services de sécurité contre les défenseurs des droits des réprimes dans ce pays et de la nécessité de les protéger, comme le stipulent les conventions nationale et internationale.
– Nous appelons toutes les associations nationales et internationales à élargir leurs campagnes de solidarité avec tous les militants et les détenus d’opinions jusqu’à leur libération.
– La Comité rejette toutes les tentatives d’être utilisé par les factions opposées du régime.
– La Comité est également surpris par la solidarité sélective de certaines associations et personnalités nationales à l’encontre de ses militants, ces derniers devaient défendre tous les militants sans distinctions.
La lutte, La lutte jusqu’à ce que le chômeur travaille.