L’Autorité nationale indépendante de régulation de l’audiovisuel (ANIRA) vient de tancer vertement les chaînes de télévision outrepassant les dispositions légales relatives à la publicité. Dans un communiqué ferme, l’instance de régulation a dénoncé les « coupures publicitaires prolongées » auxquelles se livrent certains diffuseurs audiovisuels.
Selon l’ANIRA, son monitorage des programmes durant les premiers jours du mois sacré de Ramadhan a permis de constater ces débordements publicitaires inconsidérés. Des dépassements indécents du temps alloué aux spots commerciaux, portant un préjudice flagrant à l’intérêt des téléspectateurs.
Face à ces agissements répréhensibles, l’Autorité a du rappeler aux chaines récalcitrantes les dispositions réglementaires en vigueur. Un réquisitoire appuyé notamment sur les articles 69 et 74 du décret exécutif 16-222, qui encadrent strictement la diffusion publicitaire sur les antennes audiovisuelles.
Au-delà de l’aspect juridique, l’ANIRA a tenu à souligner la nécessité impérieuse pour les médias de se conformer à « l’ensemble des règles légales » et de respecter la sacro-sainte notion de téléspectateur. Une injonction à préserver également « les spécificités de la famille algérienne » dans leur ligne éditoriale.
SAMIR L.