Ce mercredi, la chambre d’accusation près la cour d’Alger a décidé de renvoyer son dossier devant le tribunal criminel de première instance. Une décision lourde de conséquences pour le militant, poursuivi pour de lourdes charges en lien avec ses prises de position politiques.
Retour sur les faits. Le 29 janvier 2024, Mohamed Tadjadit était arrêté à son domicile de Heraoua par des policiers en civil. Il était alors inculpé de chefs d’accusation graves comme « l’apologie et l’incitation aux actes terroristes » et « l’utilisation de technologies pour soutenir le terrorisme ».
Dès le 31 janvier, le juge d’instruction ordonnait le placement en détention provisoire de l’activiste à la prison d’El Harrach. Une décision confirmée le 18 février par la chambre d’accusation, validant son placement sous mandat de dépôt.