Le pouvoir arrogant en place a osé amnistier les terroristes qui étaient derrière la mort et la disparition de plus de 200 000 personnes entre 1991 et 2004. Ces sanguinaires qui ont exécuté des femmes, des vieux, des jeunes et des enfants sans pitié et sans remords ont été lavés de leurs crimes et de leurs atrocités sans même qu’ils ne demandent pardon aux familles déchirées et endeuillées par leurs odieux crimes.
Ces barbares qui ont éventré les femmes enceintes, qui ont massacré au couteau et à la hache qui ont incinéré vivants les bébés et les enfants, aujourd’hui, ils circulent têtes hautes en toute impunité dans nos villes et nos villages. Leurs émirs terroristes sont reçus comme des princes par les hautes sphères de l’état en tant que personnalités nationales.
Ces sadiques qui vivent parmi leurs victimes sont protégés par la fameuse loi de réconciliation nationale dont sont fiers ses concepteurs.
Ô combien cette loi ressemble à celle qui a protégé les harkis d’hier qui ont pris les armes contre le peuple pour défendre l’ennemi.
Y a-t-il une différence entre ces harkis de l’ère coloniale et ces monstres de la décennie noire ?