- Nous publions cet Appel à déjouer des provocations dangereuses contre le combat pacifique du peuple algérien pour la démocratie, signé par 142 Algériennes et Algériens. Après avoir volontairement suspendu pendant un an ses marches pour protéger les populations contre l’épidémie du Coronavirus, le peuple algérien a repris, avec des mobilisations pacifiques massives sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger, son combat pour mettre fin à l’emprise du commandement militaire sur la vie politique, économique et sociale et construire un Etat de droit civil et démocratique.Les dirigeants algériens au lieu de répondre positivement à la détermination de la majorité du peuple de conquérir ses droits restent préoccupés par la seule sauvegarde de leur pouvoir et de leurs intérêts avec leur programme habituel d’institutions qu’ils contrôlent et d’élections manipulées.La reprise des marches populaires pacifiques semble avoir surpris de nombreux cercles du pouvoir qui prennent peur et s’adonnent à des improvisations politiques, des manœuvres de récupération et à des provocations par lesquelles ils croient pouvoir déstabiliser le Hirak et semer la division entre les forces qui le soutiennent en agitant les spectres de l’islamisme, du séparatisme et de la main de l’étranger. Les projets relatifs à la déchéance de la nationalité algérienne, les arrestations arbitraires dans les rues qui s’apparentent à des enlèvements, lors de manifestations pacifiques, le recours impuni à la torture et aux mauvais traitements que signalent des détenus, des ONG et le Commissariat aux droits de l’homme des Nations unies, attestent de cette irresponsable fuite en avant des autorités algériennes.
De récentes provocations, comme le tabassage de journalistes, l’intimidation de femmes manifestant pacifiquement pour leurs droits lors de la journée du 8 mars, l’introduction de groupes de manifestants d’origine inconnue qui cherchent à susciter des tensions lors des marches populaires, sont autant d’exemples qui illustrent ces politiques aventureuses.
Nous, signataires de cet appel, convaincus de la légitimité du combat du peuple algérien contre le système autoritaire, de sa résilience et de sa vigilance pour déjouer les provocations et les manipulations :
– interpelons les gouvernants pour mettre fin rapidement à toutes les mesures qui mettent en danger la stabilité du pays et la sécurité des individus et des populations,
– demandons instamment à toutes les forces qui soutiennent les revendications du soulèvement populaire de rester fidèles à l’esprit d’ouverture démocratique, au pluralisme politique, à la diversité culturelle et sociale, qui caractérisent le combat pacifique en cours et de faire preuve de vigilance pour isoler effectivement les individus qui tentent de semer le trouble et la division lors des manifestations publiques pacifiques,
– saluons la solidarité internationale qui se manifeste en soutien à la lutte du peuple algérien pour les droits humains et les libertés démocratiques,
– appelons toutes les forces éprises de paix et de liberté en Algérie et dans le monde à soutenir la lutte pacifique du peuple algérien pour un Etat démocratique.
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Hirak ALGERIE · Change.org
PREMIER(E)S SIGNATAIRES
Gaia Abdesselam, informaticien
Madjid Abdesselam, physicien médical
Mehana Abdesselam, enseignant USTHB
Nadia Abdesselam, médecin
Mohamed Salah Aboudi, ingénieur
Ramdane Achab, éditeur
Hakim Addad, militant politique
Lahouari Addi, sociologue
Abderrezak Adel, enseignant universitaire
Farid Aïssani, ancien secrétaire national du FFS à l’émigration
Rachid Aïssaoui, université de Mostaganem
Nabil Aït Ahmed, militant démocrate
Ali Aït Djoudi, président de Riposte internationale
Sanhadja Akrouf, militante féministe et associative
Zineb Ali-Benali, professeure des universités
Tewfik Allal, coordonnateur de ACDA
Rafik Almi, émigré militant associatif
Ghanima Ammour, poétesse, militante associative
Samia Ammour, cadre associatif
Boualem Amoura, président du SATEF
Farid Amrouche, enseignant universitaire (UMMTO)
Kamel Amzal, militant des droits de l’Homme
Hamid Arab, directeur du Matindalgerie.com
Oussama Azizi, ingénieur en informatique
Krim Bacha, technicien
Malika Bakhti, ingénieure d’études
Rachid Beguenane, professeur à l’Université d’Ontario
Akram Belkaïd, journaliste, écrivain
Farouk Belkeddar, militant associatif
Amara Benamara, militant démocrate
Malika Benarab Attou, militante associative, présidente de GAME
Madjid Benchikh, ancien doyen de la Faculté de droit d’Alger
Mohamed Benhamadouche, poète
Ahcène Benkaroun, enseignant retraité
Nadia Benkaroun, enseignante retraitée
Anouar Benmalek, écrivain
Ali Bensaad, professeur des universités
Nasser Bensefia, professionnel en santé
Madjid Ben Yaou, enseignant-chercheur en économie (UMMTO)
Othmane Benzaghou, expert financier, militant associatif
Ahmed Bouaziz, militant démocrate
Abderrahmane Bouchène, directeur des Éditions Bouchène
Hacen Boudjema, militant démocrate, cofondateur du collectif CAMAN
Abdelkrim Boudraa, militant associatif
Nassim Boudrahem, professeur de mathématiques (UBM)
Fatma Boufenik, économiste, enseignante-chercheure
Mahrez Bouich, enseignant chercheur
Salima Boumaza, enseignante universitaire
Mouloud Boumghar, professeur de droit
Omar Bouraba, ingénieur, militant associatif
Ali Brahimi, juriste, militant démocrate
Fatiha Briki, retraitée universitaire
Mansour Brouri, médecin spécialiste
Arezki Chalal, opposant démocrate
Kamel Lakhdar Chaouche, journaliste et auteur
Saïd Chemakh, enseignant universitaire de linguistique tamazight
Massensen Cherbi, enseignant universitaire
Bachir Dahak, docteur en droit
Ahmed Dahmani, économiste
Mohamed Daid, technicien en pétrochimie
Mohamed Daoui, enseignant université (UMMTO)
Karima Dirèche, historienne, CNRS
Saïd Djaafer, journaliste
Nacer Djabi, sociologue
Ahmed Djeddaï, chirurgien, militant politique
Nadir Djermoune, architecte
Nacera Dutour, porte-parole du CFDA (Collectif des familles de disparus en Algérie)
Mohand Arezki Ferrad, historien
Abdelouhab Fersaoui, président du RAJ
Nasser-Eddine Ghozali, professeur de droit
Hachemi Ghezali, militant des droits de l’Homme
Abdenour Guellaz, militant démocrate
Ali Guenoun, historien
Nacer Haddad, militant politique
Sadek Hadjerès, militant politique et social depuis 1944
Nacéra Hadouche, avocate et militante des droits de l’Homme
Madjid Hachour, avocat
Djamel Hamdi, enseignant
Hamid Hami, enseignant retraité de l’Éducation nationale
Mohammed Harbi, historien
Ali Harfouche, professeur (USTHB)
Zahir Harir, informaticien, président de FORSEM
Mohamed Hennad, professeur de sciences politiques
Akli Izouaouène, militant démocrate
Zahia Kacel, militante politique
Abdelkader Kacher, professeur d’Université
Aïssa Kadri, sociologue
Myriam Kendsi, artiste peintre
Rime Kerfah, biochimiste
Salem Kessal, professeur (USTHB)
Tahar Khalfoune, juriste
Habib Kheddache, avocat
Saïd Khelil, pharmacien, ancien secrétaire général du FFS
Mouloud Kichou, enseignant retraité
Souad Labbize, autrice
Sara Ladoul, enseignante universitaire
Nawel Laib, militante des droits de l’Homme
Jaffar Lakhdari, consultant, militant associatif
Feriel Louanchi, enseignante universitaire
Lotfi Madani, expert en communication
Ahmed Mahiou, ancien doyen de la Faculté de droit d’Alger, juge ad hoc à la Cour internationale de justice
Abdeslam Mehanna, physicien et militant démocrate
Myriam Maupin, militante et activiste des droits de l’Homme
Larbi Mehdi, Faculté des sciences sociales, Université d’Oran
Nourredine Melickechi, physicien
Rachid Menana, médecin spécialiste
Malika Mersroua, militante politique
Abdesselam Mebrouk, militant associatif
Amar Mohand-Amer, historien
Kamel Moktefi, toxicologue et militant
Rabah Moulla, enseignant et militant
Ramdane Moulla, ancien parlementaire, militant du CAMAN
Farid Ouadah, émigré militant démocrate
Rachid Ouaïssa, professeur des universités
Tayeb Ouardas, expert international, Genève
Salah Oudahar, directeur du Festival Strasbourg-Méditerranée
Belaïd Ould Brahim, commerçant
Hichem Ould Brahim, ingénieur aéronautique
Fatma Oussedik, sociologue
Kahina Redjala, militante associative
Youcef Rezzoug, journaliste
Abdelkader Saadallah, consultant en géosciences
Madani Safar-Zitoun, citoyen
Adel Sahraoui, militant citoyen
Djaballah Saïghi, ingénieur et activiste politique
Saïd Salhi, défenseur des droits humains
Aldja Seghir, militante associative
Brahim Senouci, écrivain
Menouar Siad, chercheur en sciences nucléaires
Ouardia Sid Ali, ancienne cadre supérieure de l’État et militante démocrate
Menad Sidi Si Ahmed, expert climatologue
Hocine Sifaoui, enseignant
Nabila Smaïl, avocate
Khaoula Taleb-Ibrahimi, professeure des universités
Loucif Nasser Timsiline, auditeur interne, militant de la citoyenneté
Sandra Alex Triki, enseignante UBM
Mohammed-Idir Yacoub, architecte, militant du FFS
Farid Yaker, militant associatif
Nadia Yefsah, militante démocrate
Mohamed Zaaf, professeur de l’Université d’Annaba
Youcef Zirem, écrivain
Rachid Zouaimia, professeur d’Université.
Tiɣri i lemḥadra seg usmendeg n wid yebɣan ad ssuffɣen seg ubrid amennuɣ n uɣref azzayri i lmend n tugdut Aɣref azzayri yeḥbes tikli aseggas akken ad iḥudd tamurt seg uzraɛ n waṭṭan n unfafad kuṛuna. Ussan-a, yeqqel-d ɣer tiddit s telwit deg wakk timnaḍin n wakal aɣelnaw d tmura n uzɣar aydeg ddren yiminigen-nneɣ, akken ad ikemmel amennuɣ yernu ad yessuter tukksa n uɣmar aredsan deg tmeddurt tasertant, tadamsant d tenmettit, am wakken ara yessuter lebni n uwanak n usaḍuf ara yettwaḥekmen s tugdut.
Imḍebbren izzayriyen, deg umur ad qeblen izerfan yessutur umur ameqqran seg uɣref, mazal-iten ṭṭfen deg udabu yernu sseḥbibiren ɣef tnufa-nsen s uheyyi n wahil-nni ay nnummen ttheyyin-t-id, d win aydeg ara d-gen tisuda timaynutin d tefranin yettwadeɣlen.
Tuqqla n tiddiyin tiɣerfanin timelwiyin tessewhem aṭas n tegrawin yellan deg udabu, tessagged-iten yernu teǧǧa-ten ad sqedcen tiḥila akken ad rrent Amussu Aɣerfan yetteddu deg lfayda-nsent, am wakken ay smentasent amussu-a akken ad bḍunt iɣallen yettekkan deg-s. I lmend n waya, ssaggadent agdud s yizɣuɣen am teẓrislamt, taẓerbeḍḍut d ufus n uwerdani. Isenfaren n tukksa n teɣlent tazzayrit, abbaẓen iramken ay d-yettilin deg ubrid yernu d wid icuban axḍaf, aseqdec n uɛetteb war ma ttwaɛaqben wid t-yesseqdacen d usekker n diri ay d-kecfen yimkurma, tuddsiwin tirnabaḍin d Tnesmilt n Yizerfan n Umdan n Yiɣlanen Yeddukklen, sskanayen-d akk akemmel ay ttkemmilen yiduba izzayriyen tiddit-nsen taderɣalt ɣer sdat.
Gar yimedyaten d-yesskanayen aya, ad d-nebder asmentes ay d-yellan seg melmi kan mi wten ineɣmasen, asigged ay ssaggden tisednan ay d-yeffɣen ad gent timeskanin timelwiyin i usuter n yizerfan-nsent ass n 8 Meɣres yezrin akked usidef n tegrawin n yinmeskanen -ur yeẓri yiwen seg wansi ay d-kkan- i lmend n usenker n ccwal deg tiddiyin tiɣerfanin.
Nekkni, s yinezmalen n teɣri-a, nettwasseqneɛ dakken amennuɣ n uɣref azzayri mgal unagraw amesdabu d uzrif, am wakken ay nettwasseqneɛ dakken aɣref-a iɛewwel yernu yuki akken ad yergel abrid i usmentes d usmurer s umennuɣ-a. S waya:
– Neggar-d tiɣri i yimenbaḍen akken ad ḥebsen, s tɣawla, akk akaten ay izemren ad swaɣen arkad n tmurt d tɣellist n yimdanen d tɣerfa,
– Nessutur dakken akk iɣallen ay ibedden ɣer yidis n tnegmiyin ay d-yessutur uɣref ad qqimen d imekdiyen i ṛṛuḥ n unerẓem amegday, taẓruggta tasertant, tanḍa tadelsant d tenmettit ay yellan d ṣṣifa n umennuɣ amelwi n wussan-a, am wakken ay yessefk ad ḥadren seg usmurer akken ad ɛezlen imdanen iɛerrḍen ad zerɛen uguren d ubeḍḍu deg tmeskanin tinagdudin timelwiyin,
– Nettzulu tamsetlelt tagraɣlant ay d-sskanayen wid ibedden ɣer yidis n umennuɣ n uɣref azzayri i lmend n yizerfan n umdan d tlelliyin timegdayin,
– Neggar-d tiɣri i yiɣallen yettamnen s talwit d tlelli deg Zzayer d umaḍal akken ad bedden ɣer yidis n umennuɣ amelwi n uɣref azzayri i lmend n tlalit n uwanak amegday.