La Mission permanente de l’Algérie auprès des Nations Unies et la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme (DECT) ont organisé vendredi au siège de l’ONU à New York un événement consacré au lancement d’études sur le contre-terrorisme et la gestion des frontières en Afrique.
Deux rapports ont été présentés : « Contre-terrorisme et gestion des frontières en Afrique : défis fondamentaux et transversaux » et « Contre-terrorisme et gestion des frontières en Afrique : lacunes techniques et capacitaires ». Ces documents synthétisent les recommandations du Comité contre le terrorisme, basées sur des évaluations menées dans 15 pays africains entre 2018 et 2023.
L’ambassadeur Amar Bendjama, représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU et Président du Comité contre le terrorisme du Conseil de sécurité, a ouvert la séance. Il a souligné l’importance d’une action collective face à la menace terroriste en Afrique et a appelé à une approche globale, traitant à la fois les manifestations du terrorisme et ses causes profondes. M. Bendjama a également mis l’accent sur le renforcement des capacités de gestion des frontières.
Parmi les participants figurait Mme Natalia Gherman, secrétaire générale adjointe et Directrice exécutive de la DECT. L’événement a inclus un panel de discussion suivi d’une séance de questions-réponses.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts de coopération internationale en matière de lutte contre le terrorisme. L’Algérie, en tant que coordinateur de l’Union africaine pour la lutte antiterroriste, a réaffirmé son engagement dans plusieurs projets continentaux, notamment l’élaboration d’un nouveau plan d’action de l’UA et l’opérationnalisation du Fonds africain de lutte contre le terrorisme.