Hossam Shabat, journaliste de 23 ans travaillant pour Al Jazeera Mubasher, a été tué le 24 mars 2025, dans le nord de la bande de Gaza lors d’une frappe israélienne. Selon des témoins, son véhicule, clairement identifié par le logo de la chaîne, a été ciblé par un tir de drone dans la zone orientale de Beit Lahia.

L’armée israélienne a revendiqué l’attaque, affirmant que Hossam Shabat était un « tireur d’élite » du bataillon de Beit Hanoun du mouvement islamiste palestinien Hamas. Ces accusations avaient déjà été formulées par Israël en octobre 2024, ce que le journaliste avait fermement démenti, dénonçant une tentative de justifier son éventuel assassinat. Le même jour, Mohamed Mansour, employé de la chaîne Palestine Today affiliée au Jihad islamique, a également été tué dans une frappe distincte à Khan Younès, au sud de la bande de Gaza.

Depuis le début du conflit en octobre 2023, la bande de Gaza est devenue l’un des endroits les plus dangereux pour les journalistes. Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé la frappe ciblée contre Hossam Shabat, rappelant que l’armée israélienne est responsable de la mort de près de 200 journalistes en 15 mois, dont au moins 43 dans l’exercice de leur métier.

Ces pertes soulèvent des questions pressantes concernant la protection des journalistes en zones de conflit et le respect de la liberté de la presse. Les violations répétées des conventions protégeant les journalistes en temps de guerre par l’armée israélienne soulèvent des interrogations quant à ses agissements, qui bafouent le droit international et le droit fondamental à l’information. Ces principes sont les piliers essentiels de toute société qui se considère démocratique.

ADN News

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