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dimanche 22 décembre 2024
DébatsMustapha Bouchachi: "Ce mouvement populaire n'a pas besoin de leader ni de porte-parole pour le moment"

Mustapha Bouchachi: « Ce mouvement populaire n’a pas besoin de leader ni de porte-parole pour le moment »

Un mois après le début du soulèvement populaire, l’avocat Mostefa Bouchachi, une des personnalités algériennes à faire le consensus en ce moment, affirme que “ce mouvement populaire structuré comme il est n’a pas besoin de leader ni de porte-parole pour le moment”.

 En robe noire avec ses collègues qui tenaient un nouveau sit-in devant la Grande Poste à Alger, affirmant leur ralliement au mouvement populaire, Me Bouchachi a rappelé que ce soulèvement est un soulèvement des jeunes Algériens. “Ce mouvement populaire, soutenu par les médecins, par les avocats, par les étudiants, par les magistrats, n’a pas besoin pour le moment de leader ni de porte-parole”. “Il se comporte très bien de façon pacifique à me rendre fier. Les Algériens qui habitent à l’étranger sont très heureux, Ils sont rentrés par centaines pour voir l’Histoire qui s’écrit une autre fois”, ajoute me Bouchachi.

L’avocat souligne que ces jeunes qui sont sortis ont réussi là ou sa génération avait échoué ” Ces jeunes-là, il ne faut pas leur voler leur manifestation. Cette révolution pacifique, ils sauront la faire. Les jeunes qui avaient fait la révolution en 1954, ils étaient plus âgés; ils avaient 27 ans mais ils ont réussi à faire une grande révolution. Notre jeunesse aujourd’hui saura le faire aussi”.

Me Mostefa Bouchachi reste convaincu que les manifestations pacifiques finiront par porter leurs fruits. Il évoque d’ores et déjà les débats corporatistes constructifs qui sont entrain de s’organiser dans les universités, dans les hôpitaux ou les tribunaux. “Quand ceux qui nous gouvernent se décideront à partir, nous saurons trouver la solution idoine”.

Me Bouchachi conclut son propos en insistant sur la patience et le caractère pacifique comme mode d’emploi du soulèvement populaire: “nous avons su patienter une vingtaine d’années, nous avons patienté lorsque le pays était géré par téléphone, nous saurons patienter jusqu’à ce que ceux qui gouvernent partent”.

 

Source Huffpostmaghreb
Par Rédaction du HuffPost Algérie

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