La chambre d’accusation près la Cour d’Alger a confirmé dimanche l’ordonnance de mise en détention provisoire de Mohamed Tadjadit, selon Me Feta Sadat, membre du Collectif de défense des détenus d’opinion.
Emprisonné depuis le 31 janvier, le militant fait l’objet de poursuites pour “apologie d’actes terroristes”, “outrage à corps constitués” et “incitation à attroupement non armé”.
En validant sa détention provisoire, la justice algérienne réitère son acharnement envers cette figure du mouvement populaire. Cet énième coup de semonce envoyé à la figure du Hirak ne fait que confirmer la crispation du régime, alors que nous sommes à la veille du 5e anniversaire du soulèvement.
Une analyse que ne démentiront pas les soutiens de Tadjadit. Sur les réseaux sociaux, ses proches crient à “l’arbitraire” et à “l’acharnement politique”. Difficile de leur donner tort. Car derrière ce zèle répressif se cache en filigrane la peur panique du régime devant toute velléité de libre expression.
SAMIR L.