À quelques semaines seulement du mois sacré du ramadan, les prix des produits alimentaires de base sont repartis à la hausse en Algérie. Un phénomène récurrent qui refait surface chaque année à l’approche du jeûne.
Les étals des marchés affichent des tarifs élevés pour les principaux ingrédients constituant la table ramadanesque des Algériens. La pomme de terre, incontournable durant cette période, est proposée à 80 DA le kilo. L’oignon, autre produit très consommé pour la cuisine pendant le ramadan, est quant à lui cédé à 90 DA le kilo.
Les légumes n’échappent pas à cette inflation saisonnière. La tomate est commercialisée à 110 DA le kilo, tandis que le prix exorbitant de la courgette atteint 180 DA le kilo.
Côté viandes, les tarifs s’envolent également. Le bœuf local est affiché à 1 700 DA le kilo. Le poulet, plus abordable, est vendu à 530 DA le kilo. Les œufs, indispensables pour la préparation des plats ramadanesques, sont cédés à 22 DA l’unité.
Les fruits subissent aussi des hausses de prix. La pomme locale coûte 450 DA le kilo. Les dattes algériennes, stars de la table ramadanesque, sont proposées à 558 DA le kilo, soit près de trois fois le prix moyen hors ramadan. Les agrumes comme l’orange et la mandarine sont vendus respectivement à 150 et 180 DA le kilo. La banane, autre fruit très prisé en cette période, est affichée à 430 DA le kilo.
Ces augmentations récurrentes des prix des produits de large consommation à l’approche du ramadan fragilisent le pouvoir d’achat des ménages algériens. Face aux tarifs élevés, de nombreux consommateurs se tournent vers les marchés informels pour s’approvisionner.
Kamel ABDOUNE