Celui-ci a rendu hommage à Abassi Madani, celui-là a dénoncé l’interdiction faite à Ali Benhadj d’assister à l’enterrement de Abassi Madani… Cet autre trouve écœurant que Ferhat Mehenni anime une conférence dans une université algérienne… Et un autre qui applaudit l’empêchement par le ministère de l’intérieur d’une conférence de Mostefa Bouchachi à Oran… La diarrhée de Boumerdes (Mon profond respect aux habitants de cette région) continue son œuvre raciste contre les Kabyles et les Imazighen…
En quelques jours, nous avons oublié qu’il y a un formidable mouvement populaire qui a uni les Algériennes et les Algériens autour d’une idée magnifique, une action extraordinaire : « Dégager le système !! »… En quelques jours, je me suis senti au coeur des années 90, dans la décennie 2000 et celle en cours, mais en tout cas, dans l’Algérie d’avant le 22 février… Mes amis, je vous rappelle que le mouvement populaire en cours n’est pas là pour effacer nos divergences… Nous sommes toujours ce même peuple qui compte des différences de diagnostic de la crise, des différences d’approche, des différences dans les solutions à proposer… Nous sommes toujours ce peuple qui compte différents courants politiques et idéologiques…
Le mouvement populaire n’a pas effacé cela, il n’a fait que le mettre entre parenthèses pour faire tomber le système qui empêche justement tous ces courants de s’exprimer sereinement, pacifiquement et respectueusement… Nous ne devons pas tomber dans le piège de la division… Nous devons rester unis, soudés autour de notre objectif qui est la chute du système… Tout ce qui nous sépare, sera dans un état de droit, l’âme de la vie démocratique de notre Algérie… Nous n’avons pas le droit de jouer avec cet objectif suprême… Ah ya din Qessam !!
PS : Je rappelle à Gaïd Salah que c’est un crime d’impliquer l’ANP dans le jeu politique malsain. Notre armée doit être protégée contre des gens comme lui.
Par Malik Boumati