La cour d’appel de Béjaïa a confirmé ce dimanche la relaxe en faveur du professeur Kamel Aissat dans l’affaire liée à l’exploitation de la mine de plomb et zinc d’Amizour-Tala Hamza.
Lors de l’audience du 21 avril, le parquet avait requis 15 mois de prison ferme et 100 000 dinars d’amende à l’encontre de M. Aissat, acquitté en première instance le 7 janvier dernier.
Le litige portait sur l’avis d’expertise rendu par le professeur, mettant en garde contre l’impact environnemental et sanitaire de l’exploitation minière à Amizour. Des conclusions qui avaient valu à l’universitaire d’être poursuivi en justice.
La décision de la cour d’appel lève définitivement le voile sur cette affaire très suivie par les milieux militants et associatifs. Lors du procès en première instance fin décembre, un important dispositif sécuritaire avait d’ailleurs été déployé aux abords du tribunal face à l’affluence des soutiens de M. Aissat.
De nombreuses voix s’étaient élevées pour dénoncer ce qu’elles considéraient comme un « harcèlement judiciaire » à l’encontre du professeur, dont le travail académique avait suscité la reconnaissance bien au-delà des frontières nationales.
La Rédaction