Une conférence sur la justice transitionnelle, prévue ce jeudi 29 février à Alger par l’association SOS Disparus et le Collectif des familles de disparus en Algérie, n’a pas pu avoir lieu.
En effet, un important déploiement policier autour du siège de l’association est venu entraver l’événement. De nombreux agents en civil et véhicules banalisés ont encerclé les lieux, empêchant l’accès aux familles de disparus et aux intervenants qui devaient participer à la conférence. Un dispositif surdimensionné qui a fait barrage à la tenue de cet événement axé sur un sujet visiblement encore très sensible en Algérie.
Les membres et le personnel de SOS Disparus présents sur place ont même été sommés de vider les locaux et de baisser rideau. Face à ces intimidations, l’avocate de l’association a dans un premier temps refusé de capituler, avant de devoir se résoudre à partir après avoir essuyé brimades et pressions.
Kamel AIDOUNE