L’annonce de la commission chargée de recruter le successeur de Djamel Belmadi à la tête des Fennecs algériens a été accueillie avec scepticisme par les observateurs du football national. Bien que composée de figures connues, l’absence d’anciennes gloires parmi ses membres interpelle.
Le départ de l’emblématique Belmadi, qui avait offert à l’Algérie une 2ème Coupe d’Afrique des Nations en 2019, laisse un grand vide. Son remplaçant devra relever le défi immense de prendre la relève et de redonner confiance aux supporters déçus par l’élimination précoce à la CAN 2023.
Or, la commission désignée par la FAF ne semble pas à la hauteur de l’enjeu. Aucun des 7 membres n’est une légende vivante du football algérien, contrairement à ce qu’espéraient les fans des Fennecs. Des noms comme Lakhdar Belloumi, figure adulée du sacre africain de 1982, auraient apporté plus de crédibilité à ce choix crucial.
À la place, on retrouve majoritairement d’anciens sélectionneurs nationaux et des cadres techniques de la FAF. Leurs compétences sont certes réelles, mais leur proximité avec la direction fédérale interroge sur leur indépendance. Rien ne garantit qu’ils sauront s’affranchir des influences politiques pour désigner le meilleur profil.
SAMIR L.