Abdelaziz Rahabi a réagi, ce mardi 10 septembre, aux résultats de la mascarade électorale et à la polémique entourant les chiffres révélés par Mohamed Chorfi et ceux souhaités par les candidats, avec à leur tête l’actuel locataire d’El Mouradia, Abdelmadjid Tebboune.
Cette présidentielle anticipée était l’occasion pour Tebboune d’obtenir une légitimité, ou du moins d’en donner l’impression. Mais le taux de participation le plus bas de l’histoire des présidentielles en Algérie, révélé par le président de l’Autorité nationale indépendante des élections, n’a pas arrangé les affaires d’un chef d’État souffrant du syndrome du président mal élu.
Abdelaziz Rahabi réagit
L’ancien ministre et diplomate, Abdelaziz Rahabi, a une nouvelle fois rompu son silence, ce mardi 10 septembre, pour donner son avis et sa lecture des résultats de la présidentielle. S’exprimant sur la plateforme X, à travers un bref tweet, Rahabi a estimé que « Le Hirak silencieux a, enfin, dit son mot ». Il a ajouté : « Ce que j’ai toujours craint et déploré a fini par se produire : le pays est entré dans une phase de non-gouvernance à cause de la non-satisfaction des revendications principales du Hirak (justice, liberté, lutte contre la corruption) et de la fermeture des champs médiatique et politique. »
En quelques mots, l’ancien ministre, connu pour ses positions pro-Hirak, a résumé la situation et la crise dans laquelle le système se débat.