C’est une décision qui marque une inflexion, aussi symbolique soit-elle, dans un dossier émaillé d’accusations arbitraires. Condamnés en première instance à 8 ans de prison ferme le 21 décembre 2023, les militants Ziane Ameyas, Karim Sellami et Alime Kabache ont vu leur peine réduite aujourd’hui à 3 ans par le tribunal criminel de deuxième instance près la cour de Boumerdès.
Un soulagement relatif pour les trois hommes qui avaient essuyé des réquisitions particulièrement lourdes en appel. Le parquet avait en effet requis pas moins de 20 années d’emprisonnement à l’encontre de chacun d’entre eux.
Cette affaire prend ses racines en novembre 2022, lorsque Ziane Ameyas avait été arrêté à Tizi Ghenif après la perquisition de son domicile familial par la gendarmerie. Poursuivis sur la base de l’article 87 bis du code pénal relatif aux délits d’opinion, lui et ses deux compagnons d’infortune avaient rapidement été jugés et lourdement condamnés.
La Rédaction