Hadj Ghermoul, militant de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) et membre du Comité national de défense des droits des chômeurs (CNDDC), a été l’un des premiers à prendre position contre le 5e mandat et à être emprisonné pour cela.
La cour d’appel de Mascara a confirmé hier, mercredi 13 mars, la peine de prison prononcée en première instance le 7 février, contre Hadj. Ghermoul, qui croupit en prison depuis 45 jours pour « outrage à corps constitué ».
Hadj Ghermoul, 37 ans, père de deux enfants et sans-emploi, est donc condamné à six mois de prison ferme et 30.000 DA d’amende.
Première réaction contre cette décision inique, Amnesty International considère « la condamnation de Hadj Ghermoul comme une grave atteinte à la liberté d’expression en Algérie. Il est totalement absurde qu’il soit condamné à passer six mois derrière les barreaux simplement pour avoir exprimé pacifiquement ses opinions politiques ».
Source journal Observalgerie
H.O.