Ahmed Ouyahia, qui a brillé par son absence à l’ouverture mercredi 28 novembre de la rencontre Gouvernement-Walis, s’est bien rattrapé à la clôture. Après le message de Bouteflika à l’ouverture, le premier ministre n’a pas voulu paraître moins dur. Bien au contraire.
Exhortant les walis à faire appel aux associations financées par l’argent public, Ahmed Ouyahia a rappelé que “l’Etat soutient un nombre incalculable d’associations locales qui doivent être mises à contribution dans la sensibilisation des citoyens contre les incidents et dérapages sur le terrain”.
Il les incitera, dans ce sillage, à ne pas hésiter à faire appel à la force publique pour “maintenir l’ordre”. Pour lui, l’application de la loi passe aussi par la réquisition “d’importantes forces de police et de gendarmerie parfaitement formées pour contenir toutes tentatives de semer le troubles dans les cités, dans les stades et sur la voie publique”.
Ahmed Ouyahia a également exhorté les walis à communiquer. Soulignant que la communication est une véritable “lacune” de la gouvernance en Algérie, le Premier ministre a affirmé que cette défaillance s’est “aggravée” avec le développement des réseaux sociaux.
Ahmed Ouyahia a incité, donc, les walis à “communiquer davantage”, à “utiliser les radios locales” et à utiliser aussi “la toile pour propager leur communication” et “lutter contre les rumeurs et les informations subversives”.
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