Condamné le 13 février dernier à 6 mois de prison ferme et 50 000 dinars d’amende par le tribunal d’Amizour, l’activiste Omar Ai Larbi pourrait voir sa peine s’alourdir en appel.
C’est en tout cas le réquisitoire du parquet près la cour de Béjaïa, qui a réclamé hier l’aggravation de la sanction prononcée en première instance. Une décision hiératique qui tranche avec la relative clémence du tribunal d’Amizour quelques mois plus tôt, ayant alors évité à Ait Larbi un mandat de dépôt.
Pour l’heure, l’affaire a été mise en délibéré jusqu’au 12 juin prochain. D’ici là, le suspense reste entier quant au sort réservé au militant, régulièrement dans le viseur de la justice ces dernières années pour ses prises de position controversées.
Arrêté le 11 février dernier à El-Kseur après avoir écopé d’amendes judiciaires, Ait Larbi avait rapidement été jugé en comparution immédiate. Poursuivi pour « diffusion de publications nuisibles aux intérêts nationaux », un chef d’inculpation qui lui vaut de multiples condamnations avec sursis et peines de prison ferme.