Les élections locales.
Une fois n’est pas coutume, nous nous devons de participer massivement à ces élections, c’est du moins mon humble avis, mais selon ces critères démocratiques que nous avaient légué nos anciens, sans fioritures, agissants et qui ont de toujours régis nos structures villageoises entres autres, et conformément à cette tradition, le choix des futurs candidats, ne se baserait que sur leurs valeurs intrinsèques.
Les partis politiques et les partisans du Hirak devront devant l’urgence et la gravité de la situation céder le pas à la raison et de s’élever au dessus des considérations partisanes, égocentristes et mesquines pour consolider cette représentation, on ne peut plus légitime, du peuple à l’échelle locale et départementale.
Car le dilemme pour nous serait le choix entre ce président de l’APC ou APW que nous aurions élu ou celui qui nous serait imposé.
Il serait par contre impératif pour une meilleure gestion de ces structures de consolider le pouvoir et prérogatives de ce maire ou président de l’APW vis-à-vis de l’exécutif.
Car si le corps de ce dernier relève hiérarchiquement des ministères respectifs, il sera dorénavant, par la grâce de la volonté populaire qui l’aurait exprimé démocratiquement par les urnes, au service du citoyen conformément à la loi, et par conséquent sous l’autorité de ce magistrat.
Le président de l’APC ou celui de l‘APW sont, n’en déplaise à cet exécutif omnipotent, respectivement les premiers magistrats de leur ville ou région.
Néanmoins, il sera demandé à ce dernier qu’en plus de veiller sur le bien-être de sa population, ces élus auront aussi la noble tache de réhabiliter la vie dans ces contrées sinistrées, après ce terrible désastre, et ce, par des actions culturelles égayantes, la création, l’entretien, la réhabilitation des lieux de détente telles ces salles de spectacles, les stades, créer ou consolider les centres culturels pour l’épanouissement du savoir, entreprendre des volontariats écologiques pour le reboisement et le nettoyage de nos forêts et plages etc.
La commune, première expression démocratique d’un peuple devra refléter sa volonté par des réalisations somme toute normales sous d’autres cieux, que seraient l’entretien de nos villes et villages, le respect dans toute son intégralité de la loi et de l’intégrité de la personne.
Nous, nous devons d’êtres exemplaires, rendre nos cités et régions accueillantes, attractives, et de réagir surtout par l’exemplarité, le concret et non par l’invective et l’outrance que sont les arguments de ceux qui n’ont d’autres cultures que la haine.
Mohammed AOULI.