C’est quand même incroyable ce qui se passe en Algérie, même George Orwell ne pouvait imaginer un scénario pareil.
Un Général de l’armée, par défaut, et vice ministre de la défense, par nécessité, s’incline et s’applaventrit devant un cadavre, pire, une momie au sens pharaonique du terme, et d’un seul coup il se rebiffe !
Il y a quelques jours, le gros général de l’armée algérienne, et qui n’a jamais fait de guerre si ce n’est celle de réprimer « ses » citoyens, menaçait ces mêmes citoyens sortis dans la rue par millions pour s’opposer à un énième mandat d’un putschiste au pouvoir depuis 1962 ! Bouteflika au pouvoir a l’âge de l’Algérie indépendante.
Le gros général qui ne sait même pas lire un communiqué qu’on lui a rédigé dans la précipitation est devenu le chef d’un parti politique qui haranguait ses militants (ses militaires) en treillis pour menacer la population rebelle et dicter sa volonté de maintenir un cadavre au fauteuil de président.
Miracle algérien, c’est ce même gros général qui demande aujourd’hui (à qui en fait ? ) d’appliquer une loi de la constitution-brouillon algérienne et de démettre « son » chef pour raison de santé.
Le gros général oublie au passage qu’il était au service du cadavre depuis 7 ans, que ce cadavre à violé cette même constitution plusieurs fois pour rester au pouvoir et surtout que cette constitution lui demande de ne pas se mêler de la politique. En réalité, le gros général ne respecte ni le peuple ni la constitution, il exécute juste des volontés qui sont plus fortes et cette fois -ci c’est l’oncle Sam qui a ordonné de se mettre au couchez-vous.
Un vent de panique s’empare de la grande muette devenue bavarde.
Par Ahviv Mekdam