Le procès en appel de Chouaïb Oultache, accusé d’avoir assassiné en 2010 Ali Tounsi, alors Directeur général de la sûreté nationale (DGSN), s’est ouvert jeudi devant le tribunal criminel d’Alger.
Il s’agit du troisième procès ordonné dans cette retentissante affaire, après une condamnation à mort commuée en réclusion criminelle à perpétuité.
Âgé aujourd’hui de 80 ans, M. Oultache, ancien responsable au sein de la DGSN, clame son innocence malgré les lourdes peines prononcées. S’il reconnaît avoir blessé M. Tounsi au bras lors d’une dispute, il nie être l’auteur du coup de feu mortel.
Le 25 février 2010, Ali Tounsi avait été abattu de plusieurs balles dans son bureau de la caserne Antar. Un drame survenu en plein cœur de l’appareil policier algérien, dont le mobile exact n’a jamais été établi officiellement. Outre l’assassinat, M. Oultache est poursuivi pour détention illégale de son arme de service.
La Rédaction/APS