La Ligue arabe, qui tenait une réunion hier lundi, en vue de préparer le sommet du 31 mars en cours, n’inscrira pas la situation qui prévaut en Algérie à son ordre du jour.
Une déclaration du représentant permanent de la Tunisie auprès de la Ligue arabe, Nadjib El-Mounif, qui répondait aux questions des journalistes, ayant précisé que les délégués des pays membres de la Ligue examineront la situation dans les pays de la région, notamment la Libye, le Yémen et la Syrie, et débattront des questions qui préoccupent le monde arabe dont celles inhérentes à la sécurité et à la lutte antiterroriste.
Un souci de ne pas internationaliser la « crise algérienne », et donc de ne pas s’y ingérer, d’autant plus que cette exigence n’émane pas des seules autorités du pays, mais aussi du peuple qui l’exprime à chacune de ses manifestations.
Une attitude de prudence de la Ligue arabe qui rejoint celle des Etats occidentaux, dont les déclarations des représentants français, russes, allemands et italiens qui plaident pour une solution interne à l’Algérie entre Algériens.
Néanmoins, il est à craindre que ces positions n’évoluent vers plus d’implication étrangère, la seule évocation de la « crise algérienne » à l’occasion d’une activité d’une institution internationale, la Ligue arabe en l’occurrence, n’étant pas de bon augure.
Source Algérie Monde Infos
H.O.