Le ciblage délibéré des journalistes par les forces d’occupation sionistes lors de l’agression contre la bande de Gaza constitue «une violation du droit international» et «un crime de guerre», a indiqué la Fédération internationale des journalistes (FIJ).
«En vertu du droit international, les forces armées doivent garantir la sécurité des journalistes. Il est clair que le ciblage délibéré des journalistes est une violation du droit international et un crime de guerre», a déclaré le secrétaire général adjoint de la FIJ, Tim Dawson.
Ghaza est devenue une «ville fantôme» à la suite des attaques sionistes en cours, selon Dawson, qualifiant le nombre de journalistes tués dans l’enclave palestinienne de «terrible» et d’«honteux».
Il a précisé que «7 à 8% des journalistes de la ville ont perdu la vie, et que certains d’entre eux ont perdu presque tous les membres de leur famille», indiquant que «ces chiffres sont presque sans précédent».
Dimanche, les autorités palestiniennes à Gaza ont annoncé l’assassinat de deux autres journalistes palestiniens dans un bombardement sioniste visant le nord de l’enclave, portant le nombre de journalistes morts en martyrs à 103 depuis le début de l’agression.
Depuis le 7 octobre dernier, l’armée sioniste mène une guerre dévastatrice contre Gaza qui a fait, jusqu’à dimanche, 20424 martyrs, 54.036 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, causé des destructions massives d’infrastructures et une catastrophe humanitaire sans précédent, selon les autorités palestiniennes et les Nations unies.
Bilan sans précédent pour un conflit pour une période aussi courte et sur une surface aussi réduite. Derrière ces crimes ciblés, il y a une volonté de faire taire les relais d’information.
Avec agences