Le Régime aux abois est condamné à rendre les clefs mais la maison Algérie est lézardée par une mauvaise gestion du système politique et son pillage du trésor public .
État des lieux :
– La moitié de la population qui n’a pas connu la décennie noire et à toujours supporté l’équipe de Bouteflika est âgée de moins de 30 ans dont un jeune sur trois est au chômage
– 95 % des exportations sont des hydrocarbures et l’Algérie est l’un des rares pays qui ne siègent pas à l’Office Mondial du Commerce n’ayant ni activité ni projet commercial .
– Les réserves de change ont baissé drastiquement de 75% et la Banque Mondiale en prévoit la fin pour 2020
– Mille milliards de dollars ont été dilapidés en investissements non productifs et en déperditions financières et détournements divers
– L’Algerie c’est aussi 10 millions d’élèves scolarisés dans un enseignement à la dérive et 1,5 millions d’étudiants qui ne rêvent que d’exil .
– L’Université Algérienne produit annuellement 350000 diplômés mais seulement 50000 sont aux normes
Tout cela pour dire qu’il est urgent de faire appel à des technocrates plus qu’à des politiciens pour changer les mécanismes de gestion , faire entrer le pays dans le vingt et unième siècle , créer de la richesse et la redistribuer suivant un système de mérite et de solidarité.
Le véritable défi est cet avenir positif qu’il faudra atteindre ensemble en s’attelant aux objectifs de renouveaux économiques , sociaux et culturels .
Notre vision de la société doit changer impérativement et notre mentalité aussi .
Par S.Y.Chérif