La coprésidente du congrès mondial amazigh (CMA), Kamira Naït Sid vient d’être remise en liberté, ce dimanche 1er septembre, après avoir purgé l’intégralité de sa peine de 3 années de prison.
La militante des droits de l’homme et défenseuse de la cause amazighe a été condamné à trois années de prison ferme pour « atteinte à l’unité nationale et à la sécurité de l’Etat » et « appartenance à une organisation terroriste (MAK, NDLR) », en vertu de l’article 87 bis du code pénal. Elle avait été arrêtée le 24 août 2021 à son domicile à Draa-Ben-Khedda, (Tizi Ouzou), avant d’être présentée, 8 jours plus tard, par-devant le procureur de la République près le pôle judiciaire spécialisé de Sidi M’Hamed à Alger.
Le juge d’instruction avait décidé de la placer en détention provisoire, à l’établissement de réhabilitation de Koléa, dans l’attente de son procès tenue en décembre 2022. Un procès expéditif et arbitraire au bout duquel, elle avait écopé de cinq ans de prison ferme. Le procès en appel, devant la cour de justice d’Alger avait permis de réduire sa peine de deux ans, la portant ainsi à 3 ans de prison ferme pour des accusations fallacieuses et arbitraires.