La campagne de désinformation et de cyber-acharnement contre Imane Khelif ne cesse de s’amplifier. La boxeuse hongroise Luca Hamori, qui affronte l’algérienne, ce samedi, en quart de finale du tournoi de boxe (-66 kg) lors des Jeux olympiques de Paris, a suscité la controverse par ses déclarations.
Luca Hamori a été réprimandée par le Comité International Olympique (CIO) pour ses publications offensantes sur les réseaux sociaux. Hamori a publié sur l’une de ses story une image caricaturant son futur combat face à Imane Khelif, reproduisant « la belle et la bête ».
En réaction aux commentaires de soutien massifs en faveur d’Imane Khelif, Hamori a supprimé toutes les publications la concernant de ses comptes Instagram et X (anciennement Twitter), tout en désactivant les commentaires. Elle, par la suite, diffusé une vidéo sur TikTok intitulé « la réponse à une grande demande.. », dans laquelle elle attaque Imane Khelif la veille de leur rencontre, l’accusant d’être un homme en faisant référence à sa disqualification aux mondiaux de 2023.
Le Comité olympique algérien a rapidement réagi en interpellant le CIO, qui a adressé un avertissement à la boxeuse hongroise sous peine de sanctions. Hamori a retiré ses publications et devra désormais présenter ses excuses à Imane Khelif.
Par ailleurs, selon des sources médiatiques, plusieurs journalistes hongrois ont vu leurs accréditations retirées pour avoir soutenu les attaques contre Khelif. La Hongrie a également demandé la disqualification de Khelif, mais le CIO a rejeté cette demande. Le président du CIO a pris la parole vendredi pour affirmer qu’Imane Khelif est une femme et que son affaire n’est pas une affaire de « transgenre ».