La chambre d’accusation près de la cour de Tizi-Ouzou a statué le 10 juin 2024 sur le dossier de l’enseignant universitaire Naïm Sadi. Elle a décidé l’extinction des poursuites à son encontre, le dossier ayant déjà été jugé auparavant par la même cour.
Le 4 juin 2024, la cour de Tizi-Ouzou avait confirmé en appel la peine de 6 mois de prison avec sursis et 20 000 dinars d’amende infligée en première instance à M. Sadi.
Lors de l’audience du 3 juin, le parquet avait requis la confirmation de cette peine prononcée initialement.
M. Sadi était poursuivi pour « incitation à l’attroupement non-armé, outrage à une institution et propagation des idées de nature à nuire à l’intérêt national ».
Le 16 avril 2024, il avait été interrogé par la police de cybercriminalité sur ses publications sur Facebook, avant d’être brièvement placé en garde à vue.
Cette affaire prend racine en février 2023 lorsque le tribunal de Tizi-Ouzou avait condamné M. Sadi à 6 mois avec sursis et 50 000 DA d’amende, le parquet ayant requis 18 mois ferme et 100 000 DA à son encontre pour des chefs d’accusation similaires liés à ses écrits.
La Rédaction