Le juge d’instruction près le tribunal de Rouiba à Alger a inculpé jeudi le militant Mohamed Tadjadit de cinq chefs d’accusation, allant de délits mineurs à des infractions pénales, avant de décider sa mise en détention provisoire à la maison d’arrêt d’El Harrach.
Les charges retenues contre lui sont relatives à « l’apologie d’actes terroristes ou de sabotage » et « l’utilisation des technologies de l’information et de la communication pour soutenir les agissements de groupuscules terroristes et la propagation directe ou indirecte de leurs idéologies subversives », conformément aux dispositions des articles 87 bis 12 et 87 bis 4 du Code pénal.
Il lui est également reproché « outrage à corps constitués », « publications susceptibles de porter préjudice à l’intérêt national », et « incitation à attroupement non armé », au titre des articles 100 et 96 dudit Code.
Les forces de l’ordre, accompagnées de la gendarmerie nationale, avaient préalablement perquisitionné le domicile de cet ancien détenu d’opinion, avant de le transférer dans les locaux de la Sûreté de wilaya pour être entendu.
Après deux jours de garde à vue, jeudi dernier, Tadjadit a comparu « sans avocat » devant le procureur de la République près le tribunal de Rouiba. La décision a alors été prise de renvoyer le dossier à l’instruction avant de le placer à nouveau en détention provisoire.
SAMIR L.