Quelle tristesse …….!
Les lâches aiment bien se soigner à coup de barils dans les hôpitaux huppés et douillets mais, toi, l’humble fils du petit peuple, l’écorché vif, tu as été oublié à l’agonie sur le lit d’un mouroir, au regard des tiens impuissants.
Tu es parti sans bruit et dans la précipitation pour cette retrouvaille suprême dont tu rêvais avec l’aïeul. Tu nous laisses seuls, sans voix et muets, juste avec tes mots étoilés.
Mon frère, je te jure du haut de notre mont sacré, que je regarderai sans cesse du coté de Tafat et de Awal, tes petits que tu chérissais plus que ta vie et vers cette fière colline, qui voit mener vers Ighil Ali.
Repose en paix, troubadour des causes justes.
Je suis triste comme ce jour où j’ai su que le feu a ravagé ta demeure ou comme cet autre jour ou tu es descendu chez moi en famille, pour une prose insoupçonnée.
Je suis triste et je te pleure mon ami.
Par Hocine Redjala