Tant que les élus font dans le bricolage politique en se focalisant sur des futilités au lieu de s’attaquer aux véritables fléaux et maux de la société ! Tant que les élus ne prennent pas à témoin la population pour l’informer de ce qu’il est advenu des activités électives (réunions, bilans et missions) auprès des autorités hiérarchiques dès lors où tout baigne dans le doute et le floue la désintégration de la société ne feras que gagner du terrain. Une Route de quelque classification qu’elle soit n’est pas la propriété d’un groupe ou d’un village.
La démission de l’État, en plus de leur médiocrité, leur incompétence et une succession de tares fait dans la haine, l’arrogance pour plonger la population dans un pourrissement bien planifié. Le silence assourdissant et complice de l’état à tous les niveaux, s’installe finalement dans une stratégie des plus diaboliques qui est de faire payer à la Kabylie son refus de
courber l’échine ou de vivre sous la tyrannie des imposteurs. Le printemps noir de 2001 restera cet os au travers de la gorge de ces sanguinaires.
De la dégradation de notre quotidien (Kabylie principalement) les responsables de l’état en font leur label et leur marque de fabrique !! Cet autre questionnement qui demeure récurent est le fait que les brigades de gendarmerie ou de la sureté ne trouvent aucune difficulté à franchir ces barrages & quo; Le deal et la complicité sont manifestement aveuglants.
Voilà à présent pourquoi la population se doit de se prendre en charge dans l’urgence en restant éveillée et vigilante. Une des plus honteuses et aveuglantes mésaventures, vécue il y a deux ans, a été celle vécue par la population de la ville de Bejaïa et ses environs qui est privée d’eau depuis 10 jours, avec une panne des plus grotesques la conduite principale venant du barrage
de Tichi Haf rompue. Une conduite bricolée comme tous les projets mafieux du pays et qui a moins de cinq années.
Loin de cultiver la haine ou jouer au pyromane, je me pose la question une fois de plus à propos de la population qui reste silencieuse. Finalement, l’état a réussi son tour de force et sa stratégie de diversion avec des piqûres de rappel et des perfusions dans la somnolence et l’indifférence.
Bihmane Belattaf