« De loin, je vous voyais des géants, de près, vous n’êtes que des nains ». Cette phrase sonne encore dans la tête de chaque Kabyle quand un petit putschiste mafieux est venu haranguer la foule en Kabylie et défier la région bastion de toute révolution.
C’est sous le règne de Abdelaziz Bouteflika que 127 jeunes kabyles ont été abattus par des armes de guerre et des milliers de manifestants pacifiques ont été blessés à vie. Des villages incendiés, des villes encerclées et des millions de Kabyles humiliés par la prédation d’un homme, par la mégalomanie d’un personnage et par la haine viscéral d’un raciste oujdiste. Tu as enclenché une guerre civile au pays du Mzab, tu as envoyé des voyous exproprier et chasser des autochtones.
Tu as fait vivre un enfer à une population pacifique. Aujourd’hui même, des militants mozabites croupissent sous ton injustice. Tu as déclaré la guerre aux journalistes, aux médecins, aux enseignants, aux étudiants, aux retraités et aux travailleurs. Tu as offert les richesses du pays à ton clan et à tes amis, aujourd’hui tous ceux là relèvent la tête et revendiquent leurs droits.
La Kabylie que tu as voulu asservir en » achetant » quelques collaborateurs, comme au temps de la guerre, prend sa revanche et ce terre amazighe autochtone gagne l’histoire tandis que toi, petit putschiste, tu en sors. Tu as refusé que Tamazight soit officielle, aujourd’hui elle est nationale et officielle malgré toi et ta bande. Tu as voulu rapetisser la Kabylie, aujourd’hui elle est grande, elle prend son destin en main. Tu as voulu effacer Lounes, il est plus que jamais vivant et ses héritiers se comptent par millions. Tu as volu mater un peuple, aujourd’hui il est libre. La Kabylie est toujours debout, son combat a fleuri.
Ce sont tous les algériens, tes compatriotes, qui reprennent en chœur aujourd’hui ses slogans. « Pouvoir assassin » crient les marcheurs algériens. Les enfants de Abane, de Mammeri et de Matoub ont triomphé, l’avenir leur appartient tandis que toi, Abdelaziz tu rejoins la poubelle de l’histoire.
Oui, nous sommes des GÉANTS ! Dégage ! Dégagez !
Par Ahviv Mekdam