Le juge d’instruction près le pôle pénal spécialisé de Sidi M’hamed a décidé de placer l’enseignante universitaire Mira Moknache et huit militants et activistes sous mandat de dépôt. Son avocat, Sofiane Ouali a été remis en liberté provisoire, tandis que six autres militants et activistes ont été placés sous contrôle judiciaire.
En garde à vue au commissariat central de Bejaïa, depuis plusieurs jours, Mira Moknache a été déférée, jeudi 18 juillet, avec son avocat Sofiane Ouali et un groupe de militants et anciens détenus d’opinion, une quinzaine, devant le pôle pénal spécialisé de Sidi M’hamed, à Alger.
Le juge d’instruction a décidé de placer Mira Moknache sous mandat de dépôt, ainsi que les militant et activistes : Rafik Belayel, Khoudir Bouchelaghem, Tahar Achiche, Salem Bouaza, Lounes Ghegad, Ghiles Benkerrou, et Nadir Ferhatene.
L’avocat de Mira Moknache, également membre du collectif de défense des détenus d’opinion, Sofiane Ouali, a été remis en liberté provisoire. Six autres militants et activistes ont été libérés et placés sous contrôle judiciaire. Il s’agit du jeune lanceur d’alerte, Yuva Menguellat, son père Mouloud Menguellat, le militant du RCD, Malek Boudjemaa et son fils Malek Boudjemaa, ainsi que Boudjema Ferhatene et l’ancien détenus d’opinion, Mustapha Akkouche. Ce dernier a quitté la prison fin juin après avoir été acquitté.
Le juge d’instruction a retenu contre eux des chefs d’inculpation criminels en lien avec le « terrorisme » en vertu de l’article 87 bis du code pénal.