Mohamed Smallah, arrêté le 8 février dernier, n’est pas à sa première confrontation avec la justice algérienne. Acquitté le 30 janvier 2024, après 16 mois de détention provisoire, dans l’affaire dite « du réseau de solidarité » par la cour criminelle de deuxième instance d’Alger, il se retrouve à nouveau derrière les barreaux.
La décision de culpabilité, initialement prononcée à son encontre dans cette affaire, avait été infirmée par la plus haute juridiction, confirmant son innocence. Cependant, à peine sorti de ce premier bras de fer judiciaire, doit dès aujourd’hui répondre des accusations portées contre lui devant le juge d’instruction du tribunal d’El Harrach, rapporte le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
S’il est encore difficile d’établir la nature exacte des nouveaux motifs retenus par le parquet à son encontre, l’ancien prisonnier d’opinion pourrait de nouveau faire les frais d’une justice instrumentalisée visant à le réduire au silence.
La Rédaction