La police aux frontières a empêché dimanche 18 novembre la journaliste franco-tuniso-algérienne Ager Oueslati d’entrer en Algérie, l’obligeant à passer la nuit à l’aéroport d’Alger, a indiqué la concernée sur sa page Facebook.
“Je suis bloquée pour la nuit à l’aéroport ! En attendant que les raisons de mon “blocage” me soient communiquées demain matin”, a écrit la reporter et réalisatrice de documentaires sur Facebook.
Mme Oueslati devait entamer la réalisation d’un documentaire sur les migrants en Algérie.
Selon Saïd Boudour, journaliste et membre du syndicat algérien des éditeurs de la presse électronique (SAEPE), Ager Oueslati a été bloquée à l’aéroport suite à “une plainte du ministère de la Culture”.
″[La police] lui a dit qu’elle n’était pas algérienne (bien qu’elle soit en possession d’un passeport algérien) car son père est tunisien”, a ajouté M. Boudour.
Egalement photographe et membre de l’APJD (African Photojournalism Database), Ager Oueslati revenait de Tunis où elle a participé à la première édition des Assises Internationales de Journalisme du 15 au 17 novembre.
“On me bloque l’accès à mon pays parce que je suis journaliste”, a ajouté Mme Oueslati.
Après une nuit passée à l’aéroport international Houari Boumediene, la journaliste Ager Oueslati a été autorisée lundi 19 novembre à rentrer chez elle à Alger, a-t-elle indiqué au HuffPost Algérie.
“Je viens de sortir de l’aéroport. On m’a autorisé à rentrer chez moi”, a-t-elle ajouté.
La journaliste franco-tuniso-algérienne est rentrée dimanche soir de Tunis mais a été “bloquée” par la police des frontières.
Source : HuffPost Algérie