C’est un événement très attendu dans le paysage littéraire national. L’Association « La grande Maison » de Tlemcen a dévoilé mercredi la liste des 31 œuvres retenues pour la 9e édition du prestigieux Prix Mohamed Dib de littérature (2022-2024).
Un riche plateau réunissant certains des plus grands noms des lettres algériennes d’expression arabe, amazighe et française. Pour la catégorie arabe, on retrouve notamment « El-Yarabi’a » de Djilali Amrani, « Haouch Al-Ma’achat » de Hamida Chenoufi ou encore « Qodas el-Cardinal » de Salim Betka.
Du côté amazigh, quatre romans sont en lice dont ceux de Amrane Salem et Sederi Fahima. Mais c’est sans doute la sélection française qui attire le plus les projecteurs avec 15 titres phares comme « Terminus Babel » de Mustapha Benfodil, « La Kafrado » de Chitour Daoudi Malika ou « Belvédère » de Aïcha Kassoul.
Une consécration pour ces plumes algériennes de grand talent qui perpétuent la riche tradition littéraire du pays. Ils suivent ainsi les traces du célèbre romancier Mohammed Dib, figure tutélaire dont le prix porte le nom.
Lors de la précédente édition, c’est Amal Bouchareb qui avait été sacrée dans la catégorie arabe avec « Au commencement était le verbe ». Le prix amazigh était revenu à « Tarqaqt » de Walid Sahli tandis que « La ville aux yeux d’or » de Keltoum Staali avait séduit pour le français.
SAMIR L.