Ce mercredi 5 mars, le parquet général a demandé à la cour d’appel d’Aix-en-Provence d’opposer un avis défavorable aux six demandes d’extradition vers l’Algérie d’Abdesselam Bouchouareb, ministre de l’Industrie et des Mines entre 2014 et 2017 sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika, rapporte l’AFP.
L’ancien puissant ministre de l’Industrie sous Bouteflika reste en France, loin de la justice algérienne. Depuis près de dix-huit mois, l’Algérie réclame l’extradition d’Abdesselam Bouchouareb afin qu’il exécute cinq peines d’emprisonnement de vingt ans chacune et pour le poursuivre dans un sixième dossier d’infractions économiques et financières. Celui qui est désormais installé en France, dans les Alpes-Maritimes, était ministre de l’Industrie et des Mines entre 2014 et 2017 sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika.
Ce mercredi 5 mars, le parquet général a demandé à la cour d’appel d’Aix-en-Provence d’opposer un avis défavorable aux six demandes d’extradition vers l’Algérie d‘Abdesselam Bouchouareb. « L’éloignement de M. Bouchouareb, gravement malade, ferait courir à celui-ci, si ce n’est un risque de vie, (un risque) de déclin rapide et irréversible de son état de santé », a estimé l’avocat général, Raphaël Sanesi de Gentile.
Avec AFP