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Walid al-Moualem : « Les États-Unis, la Turquie et la France doivent quitter immédiatement la Syrie »

Nations unies (Etats-Unis) – Les forces militaires des Etats-Unis, de la Turquie et de la France doivent quitter « immédiatement » la Syrie, a réclamé samedi à l’ONU le chef de la diplomatie syrienne, Walid al-Moualem, en appelant aussi les réfugiés syriens à regagner leurs lieux d’origine dans le pays.

« Elles doivent se retirer immédiatement et sans aucune condition », a-t-il affirmé devant l’Assemblée générale annuelle des Nations unies, en dénonçant une « coalition internationale illégitime dirigée par les Etats-Unis », déployée en Syrie « sous prétexte de combattre le terrorisme ».

« La bataille contre le terrorisme est presque terminée », a d’autre part déclaré le ministre syrien, en précisant que Damas n’en aura vraiment fini qu’après avoir « purgé (la Syrie) des terroristes et des présences étrangères illégales ».

Pour Damas, « la situation aujourd’hui sur le terrain est plus stable et sûre » et « toutes les conditions sont réunies pour permettre le retour volontaire des réfugiés », a poursuivi Walid al-Moualem.

« La porte leur est grande ouverte » et « tous les Syriens à l’étranger peuvent revenir », a insisté le ministre, en affirmant que « des milliers de réfugiés syriens à l’étranger avaient déjà entrepris ce retour ».

« Le gouvernement syrien fera tout ce qui est en son pouvoir pour faciliter ce retour. Un comité spécial a été récemment créé pour les aider à revenir dans leurs lieux d’origine », a-t-il dit.

La Syrie a demandé « une aide internationale » pour ce retour, mais « certains pays propagent des peurs irrationnelles, politisent une question qui ne devrait être qu’humanitaire », a déploré Walid al-Moualem, sans donner de noms.

Pour la reconstruction du pays, « la priorité sera accordée à nos amis ». Les autres « ne sont ni conviés ni les bienvenus », a-t-il martelé, alors que la Russie avait réclamé la veille à la même tribune de l’ONU une aide internationale pour contribuer à cette reconstruction.

Les Occidentaux, Etats-Unis, France et Allemagne notamment, refusent toutefois toute aide notamment de l’Union européenne sans visibilité et réel engagement sur une solution politique.

AFP 

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