Alors que la langue amazighe est en train de disparaître en Tunisie, certains se sont donnés comme mission de la sauver à travers la transmission. C’est le cas de Mohamed Khalfallah, l’un des fondateurs de l’association tunisienne de la culture amazighe. Le militant s’est engagé à enseigner gratuitement la langue amazighe à ceux qui le souhaitent. (Vidéo ci-dessous)
“Notre mission est de défendre l’amazighité comme étant une identité, une langue, une civilisation et une histoire, dont nous sommes fiers d’en faire partie. C’est notre origine en Tunisie et en Afrique du nord”, affirme Mohamed Khalfallah à Maghreb Voices.
Il explique par ailleurs que la défense de l’amazighité ne va pas à l’encontre de la langue arabe, en précisant qu’il faut promouvoir la diversité et non l’exclusion.
Sa mission est nécessaire pour perpétuer une langue ancienne qui en train de s’évaporer en Tunisie. On estime en effet que le nombre des berbérophones de nos jours représente moins de 0,5 % de la population. Ils représentent ainsi environ 50 mille personnes seulement, qui se trouvent pour la majorité dans les régions du sud (Chenini, Douiret, Matmata…) ou encore quelques village à Djerba.
Par Rihab Boukhayatia
Source : huffpostmaghreb.com