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Panique bien ordonnée

Coup, contrecoup, tordus, organisés, fuités ou toxiques, tout concourt à semer le doute. La panique par ici, ce n’est plus notre rayon. Les Algériens vivent d’habitude, rarement de surprises, en tout cas de bonnes. En ces périodes de soins intensifs pour les uns, de courants pour les autres, les Algériens restent accrochés à leurs questionnements, choléra, partira, rempilera, ira-t-il à trépas ? Allahou Aelem.

Croire que c’est là, la plus grande préoccupation des Algériens, c’est méconnaître ce peuple. Axti rassi ; lâche-moi la grappe, c’est le crédo dominant. La saison estivale si courte plie bagage. La côte kabyle s’en sort avec un assassinat, des commerçants qui pleurent et quelques gastroentérites. Les plagistes remballent leurs espoirs d’une belle saison. Ils retourneront à leurs rêves d’autres rives. On rêve de Berlin, on désigne Marseille, Paris fait peur. Bien avant l’heure, la Kabylie comme le reste du pays, sombre déjà dans l’avant automne.

L’hiver sera doux. Il y’aura moins d’enterrements que l’année dernière, il faut dire que je n’y étais pas. Septembre s’ennuie. L’arrivée des têtes enturbannées, de belles jambes dissimulées et de restrictions budgétaires favoriseront le bourdonnement des mouches par milliards.

 Akli derouaz

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