Les combats se poursuivent ce 12 décembre dans la bande de Gaza, devenue selon l’ONU « l’enfer sur terre ». De violents affrontements dans le centre du territoire sont rapportés par le Hamas, plaçant les civils palestiniens dans une situation humanitaire intenable. De son côté, l’armée israélienne poursuit sa mise sous pression et assure que le Hamas est « à son point de rupture ».
L’armée israélienne accentue sa pression mardi face à un Hamas à « son point de rupture », selon le ministre de la Défense israélien. Dans la nuit de lundi à mardi, le mouvement islamiste Hamas a fait état de violents affrontements dans le centre de la bande de Gaza, et des témoins de frappes mortelles dans le sud de ce petit territoire palestinien assiégé.
Après l’échec du Conseil de sécurité, l’Assemblée général de l’ONU doit se prononcer sur une résolution exigeant « un cessez-le-feu humanitaire immédiat » dans la bande de Gaza. Un haut responsable de l’ONU en visite à Gaza a décrit la situation comme « l’enfer sur terre ».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) dénonce des contrôles de l’armée israéliennes. Lors de l’un d’entre eux, un employé de l’OMS a subi des maltraitances poussées, et un patient en cours d’évacuation est mort, faute de soins.
L’armée israélienne a retrouvé les corps de deux otages lors d’une opération dans la bande de Gaza : Eden Zakaria, jeune femme qui avait participé au festival de musique attaqué par le Hamas le 7 octobre, et Ziv Dado, un soldat israélien.
Environ 18 412 Palestiniens ont été tués dans les frappes israéliennes sur Gaza depuis le 7 octobre, selon le gouvernement du Hamas. Plus de 50 000 personnes ont également été blessées. La majorité sont des femmes et des jeunes de moins de 18 ans.
RFI