Le Collectif de défense des détenus d’opinion a exprimé sa vive “inquiétude et consternation” face à la convocation de Me Toufik Belala, avocat et militant des droits humains, par les services de la gendarmerie nationale. Une assignation liée aux activités professionnelles de défense des libertés menées par l’avocat, membre actif dudit Collectif.
Dans un communiqué rendu public, le regroupement d’avocats et de défenseurs des droits de l’Homme dénonce “la situation catastrophique de détérioration des droits” en Algérie, marquée par “la répression, l’harcèlement et les intimidations” visant leurs rangs. Une escalade caractérisée par “les pressions exercées par le pouvoir, en violation de la constitution et de toutes les conventions internationales” ratifiées par l’État algérien.
Le Collectif déplore “son refus catégorique de toutes les formes d’intimidations” dont sont l’objet les voix discordantes du pays. Il interpelle ainsi “les autorités” sur leurs “engagements de garantir l’exercice des libertés et de les protéger”. Une mise en demeure appuyée par la détermination affichée à “poursuivre avec une grande vigilance l’évolution de la situation” autour du dossier de Me Belala.
La Rédaction