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Libertés religieuses: l’Algérie monte au créneau après les critiques américaines

La déclaration américaine sur la liberté religieuse passe mal en Algérie. Le pays a vertement réagi après avoir été cité par Washington parmi les pays soupçonnés de « violations graves ».

Le ministre algérien des Affaires étrangères Ahmed Attaf a appelé son homologue Antony Blinken pour lui faire part de l’ irritation algérienne. Dans la conversation téléphonique, M. Attaf a critiqué des « informations fausses et inexactes » ainsi qu’une méconnaissance des « efforts déployés » par Alger pour garantir la liberté de culte.

Des arguments qui n’ont visiblement pas convaincu le chef de la diplomatie américaine. Ce dernier campe sur sa position après avoir placé l’Algérie sur une « liste grise » de pays à surveiller de près. Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une loi votée par le Congrès en 1998.

Piquée au vif, l’Algérie oppose une fin de non-recevoir aux critiques de Washington. Elle menace même de ne plus accepter la venue de l’ambassadeur itinérant chargé par les États-Unis de promouvoir la liberté religieuse.

Preuve s’il en fallait que ce sujet sensible a du mal à rapprocher les deux pays. Loin de s’apaiser, le débat promet de nouvelles étincelles à l’avenir entre Alger et Washington.

Kamel AIDOUNE

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