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Le vote a-t-il un sens sous le régime de Gaïd Salah et de ses prédécesseurs ?

Une universitaire, professeur de droit public, que les médias présentent comme « constitutionnaliste » et membre du Panel (ce qui signifie qu’elle manque soit de compétence ou de rigueur morale) a déclaré aux médias :
« Si les Algériens ne veulent pas d’un pouvoir militaire, ils doivent aller voter ».

Au-delà des questions juridiques relatives notamment à la violation par le régime algérien de tous les principes universels inhérents à la démocratie, et donc à la sincérité du suffrage universel, notre professeur n’ignore pas mais tente de dissimuler que les Algériens, depuis l’indépendance, ne cessaient de se faire violence pour participer à toutes les mascarades électorales.

Pour autant, ils n’ont jamais connu à ce jour qu’un pouvoir militaire, corrompu, totalitaire, liberticide… plus le peuple faisait « la moubaya3a » aux ARBAB Aldjazair, plus il était méprisé, humilié, spolié…

C’est pourquoi, ils veulent, comme tous les peuples sous d’autres cieux, l’instauration préalable d’une véritable république démocratique avant d’aller voter.

Mais cette vérité presque infantile échappe à notre illustre « constitutionnaliste », aveuglée par ses intérêts, comme le sont tous les apparatchiks du régime.

J’ai encore en mémoire ses avis relatifs à la « constitutionnalité » des différents mandats de Bouteflika.

Les Algériens ne peuvent malheureusement compter sur la « constitutionaliste  » Fatiha Benabou pour contribuer à la démocratisation de l’Algérie, celle-ci ayant fait le choix d’occuper le poste subalterne d’agent commercial de Gaïd Salah, pour prêcher servilement la propagande de servitude sous forme de discours libérateur.

Madame la « constitutionnaliste », l’amour de la patrie et de la démocratie n’est pas une question de diplôme, mais de NIF, Djamila Bouhired en est un exemple.

Ahcene Ouaïssa

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