Le 5 juin 2024, la cour de Boumerdes a confirmé en appel la peine de 2 ans de prison ferme et 200 000 dinars d’amende prononcée en première instance contre Toufik Hamadane.
Le processus judiciaire de Hamadane a été marqué par plusieurs étapes. Le 17 mars 2024, il est condamné par contumace à 3 ans de prison ferme, en son absence. Une tentative ultérieure de le juger par visioconférence depuis sa cellule à Koléa n’aboutit pas, en raison de problèmes techniques.
Le 31 mars, le parquet de Bordj Menael requiert 6 ans de prison ferme et 500 000 dinars d’amende. Le 7 avril, le tribunal le condamne à 3 ans de prison dont un avec sursis, et 200 000 dinars d’amende. En appel, le 29 mai, le parquet de Boumerdes demande l’aggravation de la peine. Finalement, la cour maintient la sentence de première instance.
Hamadane partage son dossier avec Farid Belmokhtar, Abdellah Hanine, Fateh Hamzi et Ghilas Chaouche. Tous ont vu leurs peines confirmées en appel, suggérant une approche uniforme dans ces affaires.
L’utilisation répétée du terme « détenu d’opinion » dans le débat public reflète une préoccupation quant à la nature des accusations. Dans le cas de Hamadane, bien que les chefs d’inculpation spécifiques ne soient pas mentionnés ici, ils sont généralement liés à l’exercice de la liberté d’expression dans des affaires similaires.
Le traitement procédural de Hamadane inclut des transferts entre prisons, de Koléa à Tizi-Ouzou. Ces mouvements, bien que présentés comme des nécessités logistiques, soulèvent des questions sur leurs implications pour sa défense.
La Rédaction