Yazid Zerhouni, ministre de l’intérieur de Bouteflika lors des évènements tragiques du Printemps noir 2001, est mort sur son lit d’hôpital militaire à Alger. AKAL s’incline à l’occasion devant la mémoire des 128 martyrs de ces évènements et dont le responsable algérien s’est rendu coupable. Il faut rappeler que le Printemps noir, qui s’est déroulé sur trois ans en Kabylie, a été déclenché par l’assassinat du jeune lycéen Guermah Massinissa dans une brigade de gendarmerie à At Dwala. Le ministre de l’intérieur de la régence d’Alger de l’époque a qualifié le brillant élève de « voyou » sur la télévision algérienne. Déclaration insupportable et provocatrice pour le peuple kabyle qui est descendu dans la rue en masse pour réclamer justice et demander le départ du corps de la gendarmerie algérienne de tout le territoire kabyle. 128 autres citoyens ont été abttus, et des milliers de manifestants ont été handicapés à vie, par des armes de guerre sous les ordres de Yazid Zerhouni et de Ali Benflis qui était chef de gouvernement à l’époque. Depuis cette date, aucun responsable politique ou militaire algérien impliqué dans ce crime d’État n’a été jugé à ce jour et les victimes réclament toujours justice. Benflis et Bouteflika sont toujours vivants et libres. Zerhouni est parti sans être inquiété. Et ce sera probablement la même chose pour les autres. AKAL considère que l’Histoire a jugé le criminel sanguinaire du peuple kabyle en lui réservant sa poubelle tandis que nos martyrs ont rejoint déjà le firmament de l’honneur et de la gloire. Seul un État kabyle jugera les meurtriers et les oppresseurs du peuple kabyle.
Gloire aux martyrs du Printemps noir
Vive la Kabylie libre et fraternelle Ulac smah, ulac
Pour AKAL Le porte-parole Ahviv Mekdam